Dissertation Amour Mort TextDans l’antiquité, l’epicurisme pulvérise littéralement cette notion et l’évacue : la mort n’est rien. La position d’epicure est réactualisée, à l’époque moderne, par sartre . Qui éconduit l’idée même de mort en la posant en dehors du projet existentiel, tandis que heidegger s’efforce de la retrouver au plus profond de notre expérience lêtre pour la mort. En effet, dans son sens médical, elle correspond à la fin des fonctions du cerveau définie par un électro encéphalogramme plat. dans son sens philosophique maintenant, elle fut considérée successivement par une pluralité d’auteurs. platon l’a ainsi définie comme le terme d’une vie terrestre et l’accès à un monde idéal. L’ont définis comme la dissolution de l’âme et du corps approche matérialiste. heidegger l’envisage comme la forme même de la vie humaine, considérée dans sa finitude cette forme saisie et assumée, permet l’accès à l’authenticité. La mort , « est ce autre chose que la séparation de l’âme d’avec le corps ? on est mort, quand le corps, séparé de l’âme, reste seul, à part, avec lui même, et quand l’âme, séparée du corps, reste seule, à part, avec elle même »… « familiarise toi avec l’idée que la mort n’est rien pour nous, car tout bien et tout mal résident dans la sensation : or, la mort est la privation complète de cette dernière …. Ainsi, celui des maux qui fait le plus frémir n’est rien pour nous, puisque tant que nous existons, la mort n’est pas, et que la mort est là où nous ne sommes plus. » « la mort, si nous voulons nommer ainsi cette irréalité, est la chose la plus redoutable …. Ce n’est pas cette vie qui recule d’horreur devant la mort et se préserve pure de la destruction, mais la vie qui porte la mort, et se maintient dans la mort même, qui est la vie de l’esprit ». « la mort est le moment de l’affranchissement d’une individualité étroite et uniforme, qui, loin de constituer la substance intime de notre être, en représente bien plutôt comme une sorte d’aberration. » « cette fin que l’on désigne par la mort ne signifie pas, pour la réalité humaine, être à ma fin, être –finie elle désigne un être pour la fin, qui est l’être de cet existant. La mort est une manière d’être que la réalité humaine assume, dès qu’elle est : dès qu’un humain vient à la vie, déjà il est assez vieux pour mourir. » la mort « n’est pas seulement le projet qui détruit tous les projets et qui se détruit lui même …. Elle est le triomphe du point de vue d’autrui sur le point de vue que je suis sur moi même. » « la mort représente le sens futur de mon pour soi actuel pour l’autre. » voici un exemple de dissertation d'un bon niveau de terminale. Elle n'est pas parfaite mais elle peut vous servir à plusieurs titres: vous montrer concrètement à quoi ressemble un devoir de philo, vous montrer un travail cohérent parce qu'il présente une pensée qui déroule sa propre nécessité à partir d'une analyse du sujet et de définitions et concepts explicites. selon kant, penser c’est « connaitre par concepts et juger ». Dans ce cas, pour penser à la mort l’homme ne semble pas avoir de données suffisantes. Nous pouvons uniquement répondre que nous songeons à cette idée intuitivement comprise par tous sous le nom de « mort ». Exploratory Essay on Child AbuseLa mort semble être une notion nulle, méconnaissable puisqu’elle est irréalisable par excellence. Pour que la mort puisse être un objet de réflexion pour notre pensée, il faudrait que nous puissions la juger et nous la représenter en esprit. Le problème est donc qu’une fois la mort venue nous ne pouvons pas être les témoins de notre propre absence pour enfin objectiver la mort. Il est légitime de se demander s’il faut alors penser à la mort dans cette mesure où la notion même de mort présente un problème de conceptualisation. L’enjeu est donc de savoir si la pensée de la mort possède un objet si l’on veut déterminer si oui ou non il faut y penser. Il est nécessaire une fois cette question réglée de déterminer quels types de nécessités ou de devoirs pourraient impliquer la pensée de la mort. Au sens strict, la mort n’est rien d’autre que la cessation de la vie, c’est à dire relativement à nous, de l’existence humaine ou de l’histoire de l’individu. En effet, nos sens ne peuvent d’aucune manière percevoir la mort. Ou bien j’existe, et je n’ai donc pas encore rencontré la mort ou bien la mort est déjà là et je ne suis puis présent pour m’en apercevoir. Comme le note jankélévitch « la première personne du singulier ne peut conjuguer « mourir » qu’au futur » la mort . Parce qu’elle ne peut faire l’objet d’aucune expérience, la mort est impensable par excellence. La mort serait donc une sorte de « point hors sensation » dont la reconnaissance, selon epicure lettre à ménécée , permettrait d’exorciser l’angoisse humaine qui oppresse en mettant les hommes face à leur mort inévitable. La position empiriste d’epicure pour qui « tout bien et tout mal résident dans la sensation » montre que la mort n’est rien puisqu’elle échappe à la réalité, c’est à dire à la vie dans laquelle nous sommes ancrés. La mort n’est pas un objet de réflexion puisqu’elle revêt un caractère absurde. Les hommes veulent naturellement chercher un sens à la mort mais ils sont confrontés à son non sens. En cherchant un sens à la mort nous pourrions d’abord penser que la vie n’a de sens que parce que nous disposons d’un temps fini. C’est pourquoi la mort d’un vieillard chargé d’années peut apparaitre comme le point final ou le dernier accord d’une existence heureuse. Au contraire, cette position est ébranlée par des exemples tels que la mort d’un être jeune qui est toujours tragique et semble ôter tout sens à la vie. C’est ainsi que sartre défie la thèse de nombreux poètes ou de romanciers qui décrivent la mort comme le couronnement de la vie ou l’acte final de qui donnerait à la vie toute sa signification. Il compare ainsi l’homme à un « condamné à mort qui se prépare bravement au dernier supplice, qui met tous ses soins à faire belle figure sur l’échafaud, et qui entre temps est enlevé par une grippe espagnole». l’imprévisibilité de la mort participe ainsi de son absurdité, remettant en question la nécessité de la réflexion sur son sens.
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